A Abwehr : Service de renseignements de la Wehrmacht, dirigé par l’amiral Canaris . Action Française : A la fois une école de pensée et un mouvement politique nationaliste, d'extrême droite, qui s’est développé dans la première moitié du xxe siècle en France. Après la défaite de 1940, l'Action française se rallie avec enthousiasme à Pétain et à sa Révolution nationale. Afrikakorps : Divisions allemandes de panzers dans le désert de Libye et d'Égypte occidentale, puis en Tunisie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Formé le 19 février 1941 après la décision d'envoyer un corps expéditionnaire en Libye pour soutenir les troupes de Mussolini, l' Afrikakorps était commandé par le Général Erwin Rommel. Ce corps d'armée n'a jamais été accusé de crimes de guerre. Aliakmon (ligne) : Ligne défensive de la bataille de Grèce d’environ 96 kilomètres entre les côtes de la mer Égée près du mont Olympe et la frontière yougoslave, au nord d’Arnissa. Elle devait être défendue par les troupes britanniques, jusqu’à ce qu’en avril 1941 les troupes allemandes s’engouffrent entre la ligne Aliakmon et l’armée grecque concentrée plus à l’ouest, en Albanie. Alliés : Grande-Bretagne, États-Unis et Canada et Union Soviétique. Pays unis pour lutter contre l’Allemagne nazie. Anschluss : « rattachement » en allemand. Désigne l’annexion de l’Autriche au Reich par Hitler le 12 mars 1938. Cette mesure viole le traité de Versailles de 1919 qui fait suite à la première guerre mondiale. Antisémitisme : Racisme, haine à l’encontre des juifs. Apatride : Personne qui n’a pas de patrie, à qui on a retiré sa nationalité. Appel (du 18 juin 1940) : premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940, dans lequel il appelle à ne pas cesser le combat contre l'Allemagne nazie et dans lequel il prédit la mondialisation de la guerre. Ce discours – très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères – est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole. Appelplatz : « place d’appel » en allemand. Terme utilisé dans les camps de concentration où les détenus sont regroupés pour les appels. Arbeit macht frei : « Le travail rend libre » en allemand. Cette formule était inscrite à l’entrée des certains camps de concentration (dont Dachau, Auschwitz) pour narguer les détenus qui travaillaient plus de 12 heures par jour sans espoir de survie ou de libération. Le camp de Buchenwald avait « Jedem das sein » comme formule (« À chacun son dû »). Armée des Alpes : Terme désignant les divisions de l'Armée française qui étaient stationnées dans les Alpes, soit trois divisions de montagne et deux divisions coloniales. Cette armée est connue pour sa défense héroïque de la frontière franco-italienne lors de la bataille des Alpes, repoussant les divers assauts de l'Armée italienne et lui infligeant de lourdes pertes. Elle est dissoute le 25 juin 1940, le lendemain de l'armistice. Armistice : Accord conclu et signé entre belligérants (pays qui se font la guerre) afin de faire cesser les combats. Aryaniser : Fait de confisquer un commerce ou une entreprise appartenant à un juif et de le donner ou de le vendre à bas prix à un non-juif ou « aryen ». Aryen : Terme utilisé sans aucun fondement scientifique par les nazis pour désigner les populations qu’ils considèrent « supérieures » et pour qualifier un prétendu « idéal » physique. Armée secrète : Organisation résistante militaire créée dès 1941 et gérée par Henri Fresnay , chef du mouvement Combat, en zone non occupée. Elle recrute essentiellement ses membres parmi les officiers. Elle a à sa charge la collecte d’informations et les évasions vers la France Libre. Asocial : Qualificatif par lequel les nazis désignent ceux qu’ils considèrent comme inadaptées à la vie en société selon leur idéologie. La « définition » a varié au cours de la période, englobant de plus en plus de personnes. Autodafé : Destruction par le feu de livres interdits par les nazis. Ces livres censurés sont les œuvres de juifs ou d’opposants au régime d’Hitler, ou tout simplement d’œuvres ou d’auteurs jugés « mauvais » par les nazis. Le premier et principal autodafé a lieu à Berlin le 10 mai 1933 à Berlin sur Bebelplatz. Aujourd’hui, un monument commémoratif représentant les rayonnages vides d’une bibliothèque, rappelle cet évènement. Axe :Nom désignant l’union entre l’Allemagne nazie d’Hitler et l’Italie fasciste de Mussolini en 1936. C’est pourquoi on le nomme aussi l’« Axe Rome-Berlin ». Axe (pacte de) : Le Pacte tripartite du 27 septembre 1940 unit l'Allemagne, l'Italie et le Japon, et devint connu sous le nom d'Axe Berlin-Rome-Tokyo, ou l'Axe. Ces trois pays reconnaissaient l'hégémonie de l'Allemagne sur l'essentiel de l'Europe continentale ; l'hégémonie de l'Italie sur la Méditerranée ; et l'hégémonie du Japon sur l'Asie orientale et le Pacifique. Ces trois pays formèrent ainsi une alliance militaire. B Barbarossa (opération) : Nom de code (en référence à l'empereur Frédéric Barberousse) désignant l'invasion par le IIIe Reich de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) pendant la Seconde Guerre mondiale. Déclenchée le 22 juin 1941. B.B.C : « British broadcasting corporation » en anglais. C’est la radio de Londres depuis laquelle le général De Gaulle lance son appel le 18 juin. C’est sur ses ondes que Maurice Schumann et Pierre Dac, entre autres, animent des émissions pour la population française telles que « Les Français parlent aux Français ». B.C.R.A . : Bureau Central de Renseignements et d’Action (militaire) de la France Libre. Ce sont les services secrets de la France Libre dirigées par le capitain Dewavrin dit Passy . Bénès :Edvard Beneš, dont le nom est souvent francisé en Édouard Bénès ou Benes, né le 28 mai 1884 à Kožlany et mort le 3 septembre 1948, fut un des fondateurs de la Tchécoslovaquie, ainsi que son président de la République de 1935 à 1948 (de 1938 à 1945 en exil en tant que président du Gouvernement provisoire tchécoslovaque suite aux accords de Munich). Blitz : « éclair » en allemand. Terme qui désigne les bombardements sur Londres lancés par l’aviation allemande, la Luftwaffe, durant l’été 1940. Blitzkrieg : « guerre éclair » en allemand. Expression inventée par la presse britannique de l'époque qui désigne la stratégie militaire appliquée par l’armée allemande, la Wehrmacht , à partir de septembre 1939, lors de l’invasion de la Pologne, et qui s’est caractérisée par une fulgurante avancée des troupes. Block : Baraque des déportés. Lieu où les détenus dorment et vivent quand ils ne sont pas en kommando, c'est-à-dire au travail. Blomberg-Fritsch (affaire) : Suite d'événements qui, en 1938, permirent notamment à Adolf Hitler d'écarter le ministre de la Guerre, Werner von Blomberg, et le commandant en chef de l'armée de terre allemande, Werner von Fritsch. Les deux hommes, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Konstantin von Neurath, s'étaient opposés au calendrier des projets expansionnistes du Führer. Blomberg et Fritsch furent contraints de démissionner, en raison, pour le premier, de son mariage avec une ancienne prostituée, et pour le second, d'une prétendue relation homosexuelle. Après l'exploitation politique de l' incendie du Reichstag et de la nuit des Longs Couteaux, cette double éviction fut une étape majeure de la consolidation du pouvoir absolu du Führer, particulièrement sur les forces armées et facilita les projets expansionnistes du Troisième Reich. Comme pour l'incendie du Reichstag, les circonstances exactes de l'affaire Blomberg-Fritsch font l'objet de controverses entre historiens, certains estimant qu'il s'agit d'une suite d'événements fortuits, d'autres évoquant une manœuvre orchestrée par de hauts responsables nazis comme Hermann Göring et Heinrich Himmler , manœuvre aussitôt exploitée par le Führer. Boers (guerre des) : Expression qui désigne deux conflits intervenus en Afrique du Sud à la fin du xixe siècle entre les Britanniques et les habitants des deux républiques boers indépendantes. La Première Guerre des Boers : de 1880 à 1881; La Seconde du 11 octobre 1899 au 31 mai 1902. À la fin du deuxième conflit, les deux républiques boers, l'Etat libre d'Orange et la république sud-africaine du Transvaal, perdirent leur indépendance et furent intégrées à l'Empire britannique. Bomber Command : Commandement des forces de bombardement de la Royal Air Force. Brigades Internationales : Nom des volontaires originaires de 54 pays différents qui se sont engagés aux côtés des républicains lors de la guerre civile d’Espagne à partir d’octobre 1936. Près de 50 000 combattants sont allés en Espagne. En juillet 1937, on estime que les brigades internationales regroupaient 25 000 Français, 5 000 Polonais, 5 000 Anglo-américains, 3 000 Belges, 2 000 Balkaniques et 5 000 Germano-italiens. Bunker : Dans un camp de concentration, prison comportant des cachots et des salles de torture. C Camp de concentration : Dans des camps situés principalement en Allemagne et en Autriche, les nazis déportent leurs « ennemis » (résistants, prisonniers politiques…). Soumis au travail forcé près de 12 heures par jour, mal nourris et maltraités, un très grand nombre de déportés y sont morts de faim, de froid et d’exténuation. Plus que des « camps de travail », ces camps de concentration sont des « camps d’extermination par le travail ». Camps d’internement : Ces camps administratifs de regroupement et de transit restent toujours sous l’autorité du gouvernement français. En février 1939, les premiers camps, « les camps des plages », sont ouverts par la IIIe République pour interner un très grand nombre de républicains espagnols fuyant leur pays après la victoire de Franco . Pendant la seconde guerre mondiale, c’est là que sont rassemblées parfois les personnes arrêtées (juifs, Tsiganes, résistants, otages, opposants, étrangers…) avant d’être déportées vers les centres d’extermination en Pologne ou les camps de concentration en Allemagne et Autriche. C’est pourquoi on les surnomme souvent les « antichambres de la mort ». En zone non occupée, le gouvernement de Vichy ouvre de nombreux camps d’internement : ceux de Noé (près de Muret) et du Récébédou (Portet-sur-Garonne) près de Toulouse, celui du Vernet en Ariège ou le camp de Gurs dans les Pyrénées Atlantiques. En zone occupée, les camps d’internement sont essentiellement en région parisienne comme celui de Drancy, symbole de la déportation des juifs depuis la France. Ces camps se caractérisent par des conditions de vie et d’hygiène épouvantables, le taux de mortalité y est souvent élevé. Cash and Carry (loi) : Cette loi votée par le Congrès américain en novembre 1939 permet aux belligérants de la seconde guerre mondiale qui accèdent aux ports américains d'acheter des armes si ils payent immédiatement.Le congrès approuve ainsi la modification du neutrality act et lève l'embargo sur les armes pour les puissances belligérantes. Censure : Contrôle très strict du courrier, des livres, de la presse, des films… qui sont examinés et parfois tronqués avant d’avoir l’autorisation d’être diffusés. Centre d’extermination - camp de la mort : Lieu où sont déportés les juifs de toute l’Europe (hommes, femmes, enfants) par les nazis. Il y avait six centres d’extermination, tous situés en Pologne : Chelmno, Treblinka, Sobibor, Majdanek, Belzec et Auschwitz-Birkenau. Le mot « camp » impliquant une notion de stationnement pour les déportés, on préfèrera l’expression « centre d’extermination » à celle de « camp d’extermination ». En effet, dans un centre d’extermination, aucun déporté ne stationne, ne reste : tous les juifs sont gazés dès leur arrivée. C’est pourquoi l’expression « centres de mise à mort » est également employée. Chantiers de jeunesse : Organisation paramilitaire, inspirée du scoutisme, ayant remplacé en zone non occupée et en Afrique du Nord le service militaire supprimé après l’armistice de 1940. Pour le gouvernement de Vichy , qui a placé la jeunesse au cœur de sa politique conservatrice de restauration des valeurs, il n’est pas envisageable de laisser tous ces jeunes hommes sans encadrement. Chaque jeune doit donc passer huit mois de sa vie dans ces camps en plein air. Au programme : activités physiques, travaux agricoles et forestiers, éducation dans le respect de l’obéissance et du chef. C’est aussi l’occasion pourl’Etat français de façonner sa jeunesse à ses idées : ces chantiers deviennent des lieux privilégiés de propagande. Si certains ont pu voir un temps en cette organisation un moyen de mobiliser une future armée pour la revanche, elle a surtout été utilisée par les Allemands, après l’invasion de la zone non occupée comme réservoir pour le STO. On estime que près de 400 000 jeunes y sont passés entre 1940 et 1944. Chemises noires : Nom populaire des groupements fascistes italiens, dont le premier fut constitué à Milan en mars 1919, sous le nom de Fascio di combattimento, par Benito Mussolini. Le costume comprenait la culotte grise avec jambières, la chemise noire et la calotte noire avec gland. En 1923 fut créée la milizia volontaria per la sicurezza nazionale, appelée communément les « Chemises noires ». La milice concourut au maintien de l'ordre, puis ses effectifs augmentant (800 000 hommes en 1938), elle fut utilisée dans la guerre d'Éthiopie et dans la Seconde Guerre mondiale. Coastal Command : Commandement de la Royal Air Force, chargé de la protection des côtes du Royaume-Uni. Collaboration : Politique d’entente avec l’occupant nazi mise en œuvre par le gouvernement de Vichy ; attitude complice de certains Français qui acceptent, travaillent et participent à la politique nazie ou à sa police. Collaborateur : Personne qui coopère avec l'occupant nazi, sans être nécessairement partisan de toutes les idées nazies. Comité Départemental de Libération : Ces comités doivent incarner, à la Libération, les nouvelles autorités mises en place par le Gouvernement Provisoire de la République Française. Ils disparaissent après les élections municipales et cantonales au printemps 1945 Comité Français de Libération Nationale : Héritier du Comité national français crée à Londres par le général de Gaulle, le C.F.L.N est instauré en 1943. Commissaire de la République : Il s’apparente au préfet et incarne l’autorité du Comité Français de Libération Nationale à la libération dans les régions. Commonwealth : Association de pays libres et égaux, dont l'adhésion repose sur une allégeance commune à la couronne britannique. Communisme : idéologie où les terres, les usines et tous les équipements et richesses du pays appartiennent à tous, c'est-à-dire à l’État, qui répartit ensuite. Compagnon de la Libération : Personne ayant été décorée de l’Ordre de la Libération pour son engagement dans la libération de la France. Conseil National de la Résistance : Fondé le 27 mai 1943 par Jean Moulin et par la réunion des différents représentants des mouvements et réseaux de résistance à Paris, 43 rue du Four. Le CNR élabore le programme de la refondation de la République après la Libération. Contre-torpilleur : Navire de guerre de petites dimensions et de grande vitesse destiné à protéger les escadres contre l’attaque des torpilleurs et des sous-marins ennemis en leur donnant la chasse et en s’efforçant de les détruire. Croix de fer : Décoration militaire allemande qui fut établie comme un honneur militaire par le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse en 1813 lors des guerres napoléoniennes. Sur le modèle de la Légion d'Honneur créée par Napoléon, la Croix de fer fut la seconde décoration de mérite militaire européenne attribuée sans distinction de grade ou de catégorie sociale, ce qui contribua à sa popularité. Croix de Lorraine : Symbole du général De Gaulle, des résistants gaullistes puis de la France Libre. À l’origine, c’est l’amiral Muselier qui choisit cet emblème pour les Forces navales de la France Libre. Dessiner une croix de Lorraine sur un mur était à l’époque un acte de résistance. Croix gammée : Symbole du nazisme. Son origine est toutefois bien plus ancienne ; la croix gammée est en effet la reprise d’une image indienne représentant l’univers en mouvement. Les nazis ont surtout privilégié son impact visuel. D Débâcle : C’est par ce terme que l’on désigne la défaite, la déroute de l’armée française lors de la campagne de France en mai-juin 1940. L’armée française, mal préparée, sous-équipée, stationnée à l’est du pays derrière la ligne Maginot , est vaincue en seulement 6 semaines à partir du 10 mai 1040. De manière plus générale, ce mot désigne l’effondrement complet du pays face à l’invasion puis la défaite de la France. Dénonciation : Fait de dénoncer quelqu’un (résistant, juif…) pour qu’il soit arrêté par la police française ou les autorités allemandes. Déportation : Sous le régime nazi, déplacement forcé d’hommes, de femmes et d’enfants vers un camp de concentration ou un centre d’extermination. Dans l’immense majorité des cas, la déportation s’effectue en wagons à bestiaux. Destroyer (contre-torpilleur en français): Navire de guerre capable de défendre un groupe de bâtiments (militaire ou civil) contre toute menace. Il possède des moyens de lutte antiaérienne, anti-sous-marine et antinavire. À l'origine, le terme désignait un bâtiment qui devait attaquer au moyen de torpilles, tout en défendant à l'aide d'une artillerie de moyen calibre une escadre ou un convoi attaqué par des bâtiments du même type. Dictature : Régime politique dans lequel tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul individu, d’un seul parti politique, d’une seule assemblée. Diktat : Traité de paix imposé par la contrainte. C’est ainsi que les nazis ont désigné le traité de Versailles de 1919 après la première guerre mondiale. Drôle de guerre (en anglais phoney war,« fausse guerre » ; en allemand Sitzkrieg,« guerre assise ») : période de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen entre la déclaration de guerre par la France et le Royaume-Uni (les Alliés) à l'Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l'invasion par cette dernière de la France, de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas le 10 mai 1940. Les armées alliées attendaient l'offensive dans leurs retranchements et notamment la ligne Maginot en trompant l'ennui. Il n'y eut aucune activité notoire, tout au plus quelques escarmouches. Duce : « Guide » en italien. Surnom que s’est attribué Benito Mussolini alors qu’il prend la tête de l’Italie où il instaure une dictature fasciste en 1924. E Einsatzgruppen : groupes d’intervention mobile au nombre de quatre issus de l’armée allemande. Les groupes de 1000 hommes chacun sont chargés d’exécuter systématiquement par fusillade tous les juifs habitant dans les territoires de l’est de l’Europe conquis par la Wehrmacht et passant sous autorité nazie. Du 21 juin au 31 décembre 1941, ils ont fusillé 700 000 personnes. 600 000 autres sont tués en 1942 et 1943. Enigma (machine, code) : Enigma est une machine électromécanique portable d'origine allemande, faisant appel à des rotors montés sur cylindres pour le chiffrement et le déchiffrement de l'information. Épuration : Ensemble de procédures sommaires ou judiciaires auxquelles sont soumis les Françaises et Français accusés de trahison, de collaboration, de crimes liés à l’occupation et à la collaboration avec l’ennemi. État Français : nom que le gouvernement de Vichy donne au nouvel État remplaçant la IIIe République et placé sous l’autorité du maréchal Pétain. Étoile jaune : signe distinctif, discriminant et humiliant que tous les juifs à partir de l’âge de 6 ans doivent porter, cousu sur le vêtement. Cette étoile est imposée par les autorités nazies en France, dans la zone occupée seulement, à partir du 29 mai 1942. Exode : Le 10 mai 1940, Hitler déclenche sa « guerre éclair » contre la France via la Belgique. Face à l’avancée des troupes allemandes, les populations belge et française du Nord fuient. Entre 5 et 6 millions de personnes se jettent sur les routes et convergent vers le Sud. Femmes, enfants, vieillards, soldats en déroute sont frappés par de nombreux mitraillages. F Fall Gelb : Le plan jaune (Fall Gelb) était la référence allemande pour le plan d'invasion de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg lors de la Seconde Guerre mondiale. Fall Weiss : Le plan blanc (Fall Weiss) était la référence allemande pour l'invasion de la Pologne. Fallschirmjäger : de l'allemand « Fallschirm » (parachute) et « Jäger » (chasseur), sont des parachutistes allemands. Les Fallschirmjäger furent les premiers à être déployés pour des opérations aéroportées de grande envergure. Ils sont aussi connus sous l’appellation de « diables verts » par les forces alliées contre qui ils ont lutté. Durant la totalité de la Seconde Guerre mondiale, le commandant des Fallschirmjäger a été Kurt Student . Fascisme : Régime politique de type dictatorial et totalitaire instauré par Benito Mussolini en Italie de 1925 à 1945. F.F.I. : Forces Françaises de l’Intérieur. Créées au printemps 1944 pour unifier les unités militaires des divers mouvements de Résistance. F.F.L. : Forces Françaises Libres. Combattants qui luttent à l’extérieur de la France, notamment à Londres et à Alger. Les F.F.L. sont formées dès l’été 1940 par le général De Gaulle sur la base de quelques unités militaires rapatriées en Angleterre. Les F.F.L. sont d’une très haute importance pour le général De Gaulle qui peut, à travers elles, affirmer la présence militaire française dans la guerre. Fiew (the) : Littéralement "peu", "quelques-uns" en anglais. The "Fiew" était le surnom anglais des pilotes de la RAF pendant la bataille d'Angleterre en 1940 suite à la phrase célèbre de Churchill "Jamais dans l'histoire des conflits humains un si grand nombre d'hommes n'ont dû autant à un si petit nombre". Fighter Command : Commandement de la Royal Air Force, regroupant les unités d'avions de chasse britanniques. Fleet Air Arm : Le Fleet Air Arm est la branche chargée des aéronefs embarqués sur les bâtiments de la Royal Navy britannique. France Libre : Nom qui désigne le mouvement impulsé par Charles De Gaulle au lendemain de la défaite française et de l’armistice pour continuer la lutte hors des frontières de la France. Francisque : Décoration créée par le maréchal Pétain en 1941 pour récompenser ceux qui ont fait preuve d’un attachement particulier à la personne du maréchal. C’est également l’un des symboles de l’État français. Franc-maçonnerie : Association d’entraide, de solidarité et de réflexion dont les idées s’orientent vers les droits de l’Homme, la défense de la liberté et la dignité humaine. Franco : Francisco Franco y Bahamonde était un militaire et chef de l'État espagnol, né le 4 décembre 1892 à El Ferrol (Galice) et mort le 20 novembre 1975 à Madrid. De 1939 à 1975 il présida un gouvernement autoritaire et dictatorial avec le titre de Caudillo (guide). Franquistes : Nom donné aux partisans du général Franco lors de la guerre civile d’Espagne qui les a opposés aux Républicains. Front populaire : Coalition de partis de gauche qui gouverna la France de 1936 à 1938. Il réunissait les trois principaux partis de la gauche, la SFIO, le Parti radical-socialiste et le Parti communiste (qui soutenait les deux premiers sans participer directement au gouvernement), mais également toute une nébuleuse d'autres mouvements. F.T.P.-M.O.I : Francs Tireurs Partisans- Main d’œuvre Immigrée, mouvement de résistance armé organisé par le Parti communiste regroupant des travailleurs de toutes nationalités résidant en France. Dans la région, c’est la 35e Brigade F.T.P-M.O.I « Marcel Langer » qui a opéré. Führer : « Chef », « meneur » en allemand. Désigne Hitler lui même à la manière du Duce dans l’Italie fasciste de Mussolini et du Caudillo dans l’Espagne de Franco . G Gauleiter : Responsable régional politique du NSDAP (parti nazi) et responsable administratif d'un Gau, subdivision territoriale de l'Allemagne nazie. Génocide : Application d’un plan extermination systématique d’un groupe humain, ethnique ou religieux, défini préalablement. Pendant la seconde guerre mondiale, le terme s’applique aux juifs et aux tsiganes. Gestapo : Police secrète d’État du parti nazi. Instrument de terreur et de liquidation des adversaires du régime en Allemagne et dans les pays occupés. Ghetto : Quartier dans lequel les juifs sont rassemblés de force, les isolant du reste de la population dans certaines villes de l’Est de l’Europe (ex : Varsovie, Cracovie, Lotz…) occupées par l’Allemagne nazie. G.P.R.F : Gouvernement Provisoire de la République Française. Gouvernement instauré à la Libération jusqu’à l’établissement de la IVe République et présidé par le général De Gaulle. Grades : Equivalences Armée Française - Wehrmacht - Waffen SS Soldat de 2e classe-Grenadier- SS Mann Caporal- Gefreiter- Sturmmann Caporal-chef- Obergefreiter- Rottenführer Sergent- Unterfeldwebel- Unterscharführer Sergent-chef- Feldwebel- Scharführer Adjudant- Kompanie Feldwebel- Oberscharführer Adjudant-chef Oberfelwebel- Hauptscharführer Sous-lieutenant- Leutnant- Untersturmführer Lieutenant- Oberleutnant- Obersturmführer Capitaine- Hauptmann- Hauptsturmführer Commandant- Major- Sturmbannführer Colonel- Oberst- Standartenführer Général de brigade- Generalmajor- Brigadeführer Général de division- Generalleutnant- Gruppenführer Général de corps d'armée- General der Infanterie- Obergruppenführer Général d'armée- Generaloberst- Oberstgruppenführer Maréchal (distinction) General Feldmarschall- Reichsführer SS (attribué uniquement à Heinrich Himmler). Guérilla urbaine : Forme de résistance en ville menée par des groupes de résistants multipliant les actions de sabotage et de harcèlement contre l’occupant nazi. H Hacha Emil : Emil Hácha (12 juillet 1872 - 26 juin 1945) était un avocat et homme politique tchèque. Il devint en 1938 le troisième président de la Tchécoslovaquie (période dite de la seconde République tchécoslovaque) et le seul et unique président du protectorat de Bohême-Moravie entre 1939 et 1945. Häftling : « détenu » en allemand. Nom officiel donné par l’administration des camps nazis aux déportés. Hebei : Une des provinces chinoise. Heer : La Heer est l'armée de terre de l'Allemagne. C'est donc l'une des trois composantes principales de la Wehrmacht avec la kriegsmarine et la luftwaffe. Holocauste : Mot à connotation religieuse signifiant « sacrifice par le feu » en hébreu. Il est principalement utilisé dans les pays anglo-saxons pour désigner le génocide juif pendant la seconde guerre mondiale. Home Fleet : Nom traditionnel de la flotte de la Royal Navy, protégeant les eaux territoriales du Royaume-Uni. I Intelligence Service : Services secrets britanniques J Jeunesses hitlériennes : Organisation paramilitaire du Parti nazi qui fut active entre 1926 et 1945. Judaïsme : Religion pratiquée par les juifs. Juif : Personne qui est convertie à la religion juive et la pratique. Junkers : nobles, propriétaires terriens en Prusse et en Allemagne orientale K Kamikaze : Militaire de l'Empire du Japon qui, durant la Seconde Guerre mondiale, effectuait une mission-suicide pendant la Guerre du Pacifique. Il avait pour objectif d'écraser son avion (technique du Jibaku) ou son sous-marin sur les navires américains et alliés. Kantogun : L’armée du Guandong (ou kantōgun en japonais) est un groupe d’armées de l’Armée impériale japonaise. Elle prit le nom de la péninsule du Guandong, où elle était basée. Son quartier général se trouvait à Xinjing (aujourd’hui Changchun). Elle devint le groupe d’armées le plus important et le plus prestigieux de l’armée impériale. Kapo : Détenu désigné comme le chef pour chaque block dans un camp de concentration et chargé de commander les autres détenus. Très souvent, les kapos, ou « triangles verts », sont des détenus de droit commun au comportement très dur envers les autres déportés. Komintern : L'Internationale communiste ou Komintern ou Troisième Internationale, est née d'une scission de l'Internationale ouvrière, scission réalisée le 2 mars 1919 à Moscou sous l'impulsion de Lénine et des bolcheviks : l'Internationale communiste regroupa les partis communistes qui avaient rompu avec les partis socialistes de la IIe Internationale. Dirigée par le Parti communiste de l'Union soviétique, cette organisation était théoriquement sans rapport avec l'État soviétique, bien qu'elle fût de plus en plus mise par Staline au service des intérêts de ce dernier. Kommandantur : Le mot désigne à la fois les services de commandement, le bâtiment où ils sont regroupés et le territoire concerné. Au cours des deux guerres mondiales, la Kommandantur était un commandement militaire local, chargé de l'administration du territoire qu'elle occupait. Il y a donc une hiérarchie dans les Kommandantur en fonction du territoire qu'elles administrent: Oberfeldkommandantur au niveau de la région militaire ; Feldkommandantur au niveau du département ; Kreiskommandantur au niveau de l'arrondissement ; Ortskommandantur au niveau de la localité. Souvent, les Allemands installaient leurs Kommandanturs dans de très beaux bâtiments, châteaux, manoirs ou hôtels particuliers. Kommando : désigne à la fois un camp dépendant d’un grand camp de concentration et une équipe de travail forcé composée par les déportés au sein du camp. Kremlin : Centre géographique de Moscou et centre politique de l'U.R.S.S. (résidence officielle des dirigeants soviétiques).L'expression « le Kremlin » désigne souvent le pouvoir soviétique. Kriegsmarine : Nom allemand de la marine de guerre allemande entre 1935 et 1945 sous le Troisième Reich. L Lebensraum : « espace vital » en allemand. Terme qui désigne les territoires déclarés comme appartenant au peuple allemand et nécessaires à son épanouissement. Légion des Volontaires Français : La Légion des Volontaires Français contre le bolchévisme (dite LVF), est créée le 8 juillet 1941, 15 jours après le déclenchement de l’ opération Barbarossa (l'invasion de l'URSS par l'Allemagne). Cette naissance est portée par une galaxie de partis collaborationnistes. Elle est dissoute en 1944 pour être principalement intégrée à la Division SS Charlemagne. La LVF utilisait comme étendard le drapeau tricolore français. Liberty Ship : Le terme Liberty ship désigne les quelque 2.600 cargos construits aux États-Unis au cours de la Seconde Guerre mondiale, après la déclaration du Président Franklin Delano Roosevelt de l'été 1940, affirmant la volonté des États-Unis d'être l'arsenal du monde libre. Ces cargos avaient pour but de ravitailler les forces alliées, lorsque la bataille de l'Atlantique (1939-1945) orientait et délimitait toutes les batailles futures possibles d'Europe. Ligne de démarcation : Frontière qui divise la France en deux zones distinctes à partir du 22 juin 1940, suite à l’armistice signé avec l’Allemagne nazie. La moitié nord de la France et toute la façade atlantique composent la zone occupée par l’armée allemande ; les habitants y sont soumis à l’autorité nazie. Au sud, la zone non occupée est administrée par le gouvernement du maréchal Pétain jusqu’au 11 novembre 1942. Loi Prêt-Bail : Loi promulguée le 11 mars 1941 autorisant le président des États-Unis, Franklin D. Roosevelt, à aider le Royaume-Uni, sans entrer dans la guerre, par le prêt, la location ou la vente de tout matériel militaire jugé nécessaire et contre un remboursement différé. Luftwaffe : Armée de l’air allemande. Lustre (opération) : opération militaire prévoyant l'envoi en mars et avril 1941 de troupes britanniques, australiennes, néo-zélandaises et polonaises depuis l'Égypte vers la Grèce en prévision de l'invasion de la Grèce par l'Allemagne. M Maginot (ligne) : La ligne Maginot, du nom de l'homme politique et ministre de la guerre André Maginot, est une ligne de fortifications et de défense construite par la France le long de ses frontières avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne et l'Italie au cours des années 1920-1930. Mannerheim (ligne) : Nom donné à une ligne de fortifications défensives construite sur l' Isthme de Carélie par la Finlande pour se protéger de l'Union soviétique. Maquis : lieu situé dans la forêt, dans la montagne ou à la campagne, peu accessible, où se regroupent et se cachent les résistants ou les personnes pourchassées. Maquisard : Résistant qui appartient à un maquis. Marches de la mort : Expression qui désigne les marches forcées des détenus des camps de concentration lors de leurs évacuations. Face à l’arrivée des troupes alliés, les nazis jettent les déportés sur les routes et abattent tous ceux qui, épuisés, ne peuvent plus avancer. Personne ne devait s’échapper vivant de l’enfer concentrationnaire. Marché noir : Fait de vendre illégalement et souvent très cher les denrées et produits nécessaires à la vie quotidienne. Maréchalisme : Sentiment d’attachement, de confiance, d’approbation à la personne du maréchal Pétain. Sa figure paternaliste rassure en effet un grand nombre de Français traumatisés par la défaite de la France en 1940. Phénomène qui tend à s’étioler tout au long de la guerre quand la population comprend la véritable position politique du maréchal. Memel (territoire de) : Ancienne région du royaume de Prusse situé dans la province de Prusse-Orientale, majoritairement peuplée de germanophones, le territoire de Memel fut créé après la Première Guerre mondiale par le traité de Versailles, puis placé par la Société des Nations et sous administration française. Il fut occupé par la Lituanie en 1923, annexé par l'Allemagne nazie en 1939, puis par l'URSS en 1946. Depuis l'effondrement de cette dernière en 1991, il fait partie de la Lituanie. Metaxàs (ligne) : Ligne de fortifications construite le long de la frontière gréco-bulgare. Elle fut construite dans le but de protéger la Grèce d'une éventuelle invasion bulgare avant la Seconde Guerre mondiale. Elle tire son nom de Ioánnis Metaxás, alors dirigeant de la Grèce, et consiste principalement en une succession de tunnels qui débouchent sur des postes d'observations ou des nids de mitrailleuses. Milice : Organisation para-militaire française placée sous l’autorité du gouvernement de Vichy et collaborant avec les autorités nazies pour traquer les résistants et les personnes frappées par les persécutions raciales. Mobilisation : Obligation pour tous les hommes en âge et en état de combattre d’endosser l’uniforme et de monter au front pour défendre leur pays en guerre contre une armée ennemie. Mouvement de résistance : organisation clandestine « de masse » créée pour faire évoluer l’opinion. L’action d’un mouvement est essentiellement politique, tous avaient leur journal clandestin. M.U.R : Mouvements Unis de la Résistance. En 1943, Jean Moulin réussit à unifier les principaux mouvements de la Résistance (Combat, Libération Sud et Franc-Tireur) en une seule organisation. Mur de l'Atlantique : Système extensif de fortifications côtières, construit par les allemands le long de la côte occidentale de l'Europe et destiné à empêcher une invasion par les Alliés du continent depuis la Grande-Bretagne. Ces fortifications s'étendent de la frontière hispano-française jusqu'au nord de la Norvège. Elles sont renforcées sur les côtes françaises, belges et néerlandaises de la Manche et de la mer du Nord. N Nacht und Nebel ; « nuit et brouillard » en allemand. Nom du décret allemand du 7 décembre 1941 frappant les opposants du Reich. Il ordonne la déportation de tous ses ennemis qui doivent disparaître dans le secret absolu et dont plus personne ne doit plus jamais avoir de nouvelles. N.A.P . : Noyautage des Administrations Publiques. Branche du mouvement de résistance Combat qui vise à infiltrer les administrations telles que la Poste, les mairies, les préfectures ou les chemins de fer pour réunir des informations, des papiers ou des tickets de rationnement. Nazi : Personne adhérant à la doctrine nazie et à ses idées. Membre du Parti Nazi. Nazisme ou National-socialisme : Idéologie politique du NSDAP , parti politique fondé en Allemagne en 1920 et dirigé par Adolf Hitler. Seul type de fascisme incorporant à la fois racisme biologique et antisémitisme. Cette vision du monde divisait hiérarchiquement l'espèce humaine en races, hiérarchie au sommet de laquelle se situait la « race aryenne ». Par extension, le terme nazisme désigne le régime politique inspiré de cette idéologie, dirigé par Adolf Hitler de 1933 à 1945 et connu sous les noms de Troisième Reich et d' « Allemagne nazie ». Les nazis considèrent les Allemands comme une « race » supérieure, haïssent les juifs et prônent l’extermination des « races » et des peuples qu’ils jugent « inférieurs ». C’est une vision du monde qui exalte la guerre, la haine, la violence et glorifie la puissance de la nation allemande. Neutrality Act : Loi sur la neutralité des Etats-Unis signée le 31 août 1935 par le Président Roosevelt au moment de la seconde guerre italo-éthiopienne : elle interdisait les livraisons d'armes aux belligérants. Elle fut appliquée à la guerre entre l’Italie et l’Éthiopie, puis à la guerre civile en Espagne. Reconduite en 1936 et 1937. Nuremberg (lois de) : Trois textes adoptés par le Reichstag à l'initiative d' Adolf Hitler, lors d'une session extraordinaire tenue à Nuremberg à l'occasion du 7e congrès annuel du parti nazi, le 15 septembre 1935 : la Reichsflaggengesetz (Loi sur le drapeau du Reich), la Reichsbürgergesetz (Loi sur la citoyenneté du Reich), la Gesetz zum Schutze des deutschen Blutes und der deutschen Ehre (Loi sur la protection du sang allemand et de l'honneur allemand). La loi sur la citoyenneté du Reich, mise en œuvre par un décret du 14 novembre 1935, et la loi sur la protection du sang et de l'honneur allemand participent de manière essentielle à la transposition de l'antisémitisme nazi dans l'appareil législatif du troisième Reich. Elles permettent de poursuivre et d'accentuer le processus d'exclusion des Juifs de la société allemande entamé dès avril 1933. N.S.D.A.P : National Sozialistiche Deutschland Arbeit Partei. « Parti National-Socialiste Allemand du Travail». Sigle du Parti nazi. O O.K.H.: Oberkommando des Heeres. commandement suprême de la Heer, l'armée de terre de la Wehrmacht. O.K.W. : L’Oberkommando der Wehrmacht (OKW) était le commandement suprême des forces armées allemandes de 1938 à 1945. O.R.A. : Organisation de Résistance de l’Armée. Mouvement de Résistance créé en novembre 1942 après la dissolution par l’Allemagne nazie de l’armée d’armistice française. Ses membres sont d’ailleurs majoritairement des officiers. Orchestre rouge (réseau) : nom d'un réseau d'informateurs en Europe occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, qui opérait sous le contrôle de et pour l'URSS. Ordre de la Libération : Dans la Résistance, distinction créée par le général de Gaulle récompensant celles (très peu) et ceux qui se sont battus en France ou au sein des F.F.L. Ostheer : Dénomination de la wehrmacht sur le front russe. P Pacte anti-komintern : Pacte signé en 1936 par l’Allemagne et le Japon pour arrêter la progression communiste. Pacte d'Acier : Pacte germano-italien signé le 22 mai 1939 à Berlin par les ministres des Affaires étrangères allemand et italien, Joachim von Ribbentrop et Galeazzo Ciano . Il s’agit d’un pacte militaire offensif, qui scelle de manière officielle l'union des forces de l' Axe . Pacte tripatite : Acte signé le 26 septembre 1940 par lequel l'Allemagne, le Japon et l'Italie formèrent une alliance militaire, l' Axe Rome-Berlin-Tokyo. Paganisme : Terme générique désignant chez les auteurs chrétiens latins, avec une connotation péjorative, les antiques religions romaine et hellénique, pratiquées par ceux qu'ils nomment les "payens" (pagani). il a été utilisé par les idéologies fasciste et nazie comme un moyen de lutte contre le christianisme par le biais du culte de la force, de la virilité, du chef, de l'État Pangermanisme : Doctrine politique, exaltant l'hégémonie de l'Allemagne dans le monde et prônant l'union de tous les peuples d'origine germanique en une seule grande nation. Parti Populaire Français : Le Parti populaire français ou PPF (1936-1945), fondé et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français en 1936-1939 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944, avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat . Pénurie : Manque de tous les produits et denrées nécessaires pour la vie quotidienne. Elle devient progressivement générale et touche tout le monde. Pétainisme : Approbation et soutien aux orientations politiques définies par le gouvernement du maréchal Pétain, c'est-à-dire la collaboration avec l’Allemagne nazie, et la mise en place d’une idéologie conservatrice, réactionnaire, raciste et antisémite. Pogrom : Agression, attaque souvent très violente organisée et encouragée par le gouvernement d’un pays contre une minorité qui l’habite (et notamment les juifs en Allemagne nazie ou dans les pays de l’Est de l’Europe). Politburo : Le Politburo ou « bureau politique », institué en 19191 fut le premier conseil (organe suprême) du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) qui définissait sa politique, sa ligne directrice. Prêt-Bail (loi) : Loi promulguée le 11 mars 1941 autorisant le président des États-Unis, Franklin D. Roosevelt, à aider le Royaume-Uni, sans entrer dans la guerre, par le prêt, la location ou la vente de tout matériel militaire jugé nécessaire et contre un remboursement différé. Propagande : Action systématique exercée sur l’opinion pour l’amener à avoir certaines idées politiques et sociales et pour l’amener à soutenir une politique, un gouvernement, un représentant. Endoctrinement, bourrage de crâne. Protocoles des Sages de Sion : Faux document qui se présente comme un plan de conquête du monde établi par les Juifs et les francs-maçons. Fabriqué à la demande de l'Okhrana, la police secrète de l'Empire russe, et destiné à Nicolas II de Russie en vue de favoriser des politiques antisémites. Adolf Hitler y fait référence dans "Mein Kampf" comme argument justifiant à ses yeux la théorie du « complot juif » et en fait ensuite l'une des pièces maîtresses de la propagande du Troisième Reich. Aujourd'hui, ce livre est devenu tout à la fois une figure emblématique de l'antisémitisme et de la falsification. Putsch : Tentative de coup d’état politique ou militaire inattendu et violent. Ce mot vient du mot allemand signifiant « jeter » ou « coup ». R Racisme : Haine, préjugés à l’encontre de personnes faussement considérées par d’autres comme étant inférieure. Constatation des différences entre les hommes. Refus de l’autre. R.A.F. : Royal Air Force. Armée de l’air britannique. Rafle : Arrestation massive et systématique menée par la police dans des endroits choisis à l’avance. Rampe de sélection : À Birkenau, les déportés sortent des wagons sur cette rampe fin mai 1944 à l’intérieur même du centre d’extermination. Il s’agit d’un quai de débarquement sur lequel les déportés sont triés : d’un côté, ceux qui sont « aptes » au travail et de l’autre, ceux qui sont immédiatement gazés (femmes, enfants, personnes âgées). La plupart des convois partis de France à destination d’Auschwitz sont arrivés avant la construction de cette rampe. Rassemblement National Populaire : parti collaborationniste français fondé par Marcel Déat en février 1941. Se disant d'inspiration socialiste et européen, il se destinait à « protéger la race », et à collaborer avec l’Allemagne nazie. Le RNP fut l'un des trois principaux partis collaborationnistes avec le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot et le Parti franciste de Marcel Bucard. Rationnement : Fait de distribuer toutes les denrées nécessaires à la vie quotidienne de façon limitée et en petite quantité pour chaque individu. Le rationnement est la conséquence de la pénurie. Il s’organise pour tous les produits grâce aux tickets de rationnement. Reich : « empire » en allemand. Terme qui englobe l’Allemagne mais aussi les pays et territoires qu’Hitler estime appartenir au Reich (ex : Autriche, les Sudètes…). Le Reich devait durer mille ans selon l’idéologie nazie. Reichsleiter (« gouverneur du Reich ») : deuxième grade politique le plus élevé du parti nazi, après celui de Führer uniquement. Le titre de Reichsleiter était également un rang paramilitaire, et le grade le plus élevé de toutes les organisations nazies. Les Reichsleiters ne rendaient compte qu'à Adolf Hitler, et en recevaient des ordres pour le domaine dont chacun était responsable. Reichstag : Palais de Berlin où se réunit le Parlement allemand. Quelques semaines après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, il est incendié. Un jeune hollandais communiste est accusé mais cet acte est probablement le fait d’un détachement des SA (Sections d’Assaut) sous les ordres de Goering. Cet incendie orchestré va être surtout l’occasion pour Hitler de mettre en place tous les éléments d’un régime dictatorial. Le lendemain, un décret « pour la protection du peuple et de l’État » est promulgué et supprime toutes les garanties constitutionnelles et les libertés individuelles. Il met également en place la « détention préventive ». Les partis politiques sont interdits. Suite à cet incendie, une vague d’arrestations est menée et les premiers camps de concentration, gérés par les SA, sont ouverts officiellement. Reichswehr : Armée de la république de Weimar. Son organisation reposait sur le traité de Versailles. Son nom, qui apparait en mars 1919 après la disparition de la Deutsches Heer, est officialisé en janvier 1921. La Reichswehr disparait avec la création de la Wehrmacht , en mars 1935. Les vainqueurs de novembre 1918, voulurent une fois pour toutes museler la puissance militaire allemande et lui ôter toutes possibilités de revanche. Ils imposèrent à l'armée allemandes des conditions draconiennes pour garantir la paix en Europe. Relève : Mesure d’échange entre la France de Vichy et l’Allemagne nazie mise en place en 1942 pour faire revenir les prisonniers de guerre français. Pour trois ouvriers volontaires qui partent travailler en Allemagne, un prisonnier est censé être libéré. L’échec de cette politique entraîne l’instauration du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.). Réseau de résistance : Structure organisée secrètement sur le modèle militaire, ne groupant que les personnes nécessaires à son action. Celle-ci se développe vers le renseignement, le sabotage et les passages clandestins de personnes. Résistance : Hommes et femmes, de tous âges, de toutes religions, de toutes conditions sociales, venant de tous les milieux politiques, qui s’opposent à une dictature, et qui se battent contre le régime nazi et le gouvernement de Vichy. Revier : Dans le vocabulaire concentrationnaire, ce mot désigne l’infirmerie ou l’hôpital du camp. Rif (guerre du) : guerre coloniale qui opposa les tribus rifaines aux armées espagnole (et française à partir de 1925), de 1921 à 1926, dans le Rif, chaîne de montagnes du nord du Maroc. Les deux armées européennes agissaient officiellement en vertu des accords du protectorat passés par le sultan du Maroc, Moulay Abd al-Hafid, avec la France et avec l'Espagne. Royal Oak (HMS Her Majesty Ship) : Le HMS Royal Oak était un cuirassé appartenant à la Royal Navy. Lancé en 1914, il fut coulé au mouillage en rade de Scapa Flow en 1939 par l'Unterseeboot 47, alors commandé par Günther Prien (carte de l'opération). S S.A. : SturmAbteilung ou Sections d’Assaut. Troupes paramilitaires du parti nazi qui assurent officiellement la sécurité des manifestations. Elles sont en fait chargées d’agresser les opposants et de faire régner un climat pesant d’intimidation. S.S. : SchutzStaffel ou échelon de protection. Garde personnelle d’ Hitler devenue la troupe d’élite du Reich. Ces fanatiques prennent de plus en plus d’importance et deviennent une véritable armée politique, les Waffen S.S . Scapa Flow (rade de) : Scapa Flow est une étendue d'eau située entre plusieurs îles de l'archipel des Orcades, au nord de l'Écosse. Abritée du vent, elle peut être utilisée comme port naturel : elle a notamment servi de base à la Royal Navy lors des deux guerres mondiales. Schnorchel : Un schnorchel (orthographe allemande), snorkel ou tube d'air est un tube hissable à l'immersion périscopique, permettant à un sous-marin de faire fonctionner ses moteurs diesel, alimentant ces derniers en air sans avoir à faire surface. En effet, sur les sous-marins diesel-electriques, il est indispensable de faire appel à air périodiquement afin de recharger les batteries. Service du Travail Obligatoire : Instauré par Pierre Laval, chef du gouvernement, le 16 février 1943, le STO remplace la Relève (1942) qui prévoyait le retour d’un prisonnier de guerre français pour l’envoi de trois ouvriers volontaires en Allemagne. Avec le STO, la loi impose aux jeunes hommes nés entre 1920 et 1922 de partir travailler pour le Reich, le plus souvent en Allemagne. C’est un point de rupture pour la population française : tout le monde est touché et on accepte alors moins bien les exigences de l’occupant et de la politique de collaboration. Certains hommes décident d’être réfractaires au STO et deviennent des hors-la-loi. Ils se cachent chez leurs parents ou dans des fermes amies. Près d’un tiers de ces réfractaires rejoignent les maquis et les rangs de la Résistance. Shanxi : Une des provinces chinoises. Shoah : Mot hébreu signifiant « catastrophe ». Il désigne le génocide des juifs d’Europe pendant la seconde guerre mondiale. Siegfried (ligne) : La ligne Siegfried, ou Westwall, était un système de défense s'étendant sur plus de 630 km, avec plus de 18 000 bunkers, des tunnels et des dents de dragon (ouvrages anti-chars). Elle s'étirait de Clèves à la frontière néerlandaise jusqu'à Weil-am-Rhein à la frontière suisse, le long de la frontière occidentale de l'ancien Empire allemand. « Solution finale » : Expression nazie qui désigne la volonté d’exterminer totalement tous les juifs d’Europe. Sonderkommando : « Kommando spécial » en allemand. Désigne le kommando de travail chargé du fonctionnement du four crématoire dans les camps. Stresa (Accords de) : La conférence de Stresa réunit la France, la Grande-Bretagne et l’Italie le 14 avril 1935 dans la ville italienne de Stresa. L’accord signé avait pour objectif de pérenniser les dispositions frontalières d’après-guerre, de garantir l’indépendance autrichienne et d’empêcher toutes futures tentatives allemandes de modifier le Traité de Versailles. Sudètes : Populations germanophones majoritaires dans la Région des Sudètes, en Bohême et Moravie. Les Sudètes désignent également la région montagneuse du nord-est du pays située le long des frontières du Grossdeutschland (« Grande Allemagne »). Par extension, ce terme a fini par désigner toutes les minorités allemandes de Bohême-Moravie, qu'elles habitent ou non ces montagnes. S.T.O. : Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand. Stücke : « morceau » en allemand. Terme utilisé par les S.S. au quotidien pour désigner les déportés et signifier l’absence d’importance qu’ils accordent à ces hommes et ces femmes en niant leur humanité. T Ticket de rationnement : Document distribué à la population à partir de septembre 1940 qui permet la répartition normalement équitable et l’attribution régulière des denrées indispensables à la nourriture de chacun. Ces cartes d’alimentation, composées de coupons ou de tickets, sont individuelles et sont à retirer à la mairie. Il existait des tickets de rationnement pour la nourriture (sucre, beurre, pain, café, œufs, viandes…) mais pas seulement. Progressivement, les tickets vont devenir nécessaires pour obtenir la moindre marchandise : charbon, essence, vêtements, chaussures. Thulé (ordre ou société de) : Société secrète allemande de Munich, qui, à l'origine, était un groupe d'études ethnologiques s'intéressant tout spécialement à l'Antiquité germanique et au pangermanisme aryen . Ses mythes racistes et occultistes inspirèrent le mysticisme nazi et l'idéologie nazie. Torpille acoustique : Torpille attirée par le bruit des moteurs d'un navire grace à un dispositif de détection placé dans le nez. Tsigane : Terme générique utilisé pour désigner les populations nomades, principalement issues de l’Europe de l’est, qui sont victimes des « théories » raciales et racistes des nazis. Les tsiganes (ou « tziganes », « Rom ») ont également été victimes d’une politique d’extermination et de déportation vers le centre d’extermination d’Auschwitz-Birkenau notamment. En France, le régime de Vichy a également pris de nombreuses mesures discriminatoires contre eux. U U-Boot : Les U-Boot (pluriel en allemand U-Boote) sont les sous-marins allemands des deux guerres mondiales. Ils sont surtout célèbres pour leurs campagnes d'attaques de convois de ravitaillement partant des États-Unis et du Canada pour l'Europe. U-Boot est une abréviation d'Unterseeboot, qui signifie sous-marin en allemand. Ultra : Ensemble des méthodes utilisées pendant la guerre pour briser le cryptage des communications ennemies captées par les radios et les téléscripteurs des forces alliées. V Vichy (gouvernement de, régime de) : Nom donné au gouvernement présidé par le maréchal Pétain, chef de l'Etat français, qui dirigea la France de 1940 à 1944 et qui mit en oeuvre une politique de collaboration avec l'occupant nazi. W Waffen SS : Branche militaire de la Schutzstaffel (SS). Wehrmacht : Armée allemande Weimar (république de) : régime politique en place en Allemagne de 1918 à 1933. Fondée à l'issue de la Première Guerre mondiale, consécutivement à la défaite de l'Empire allemand et de la Révolution de 1918. La République fut proclamée dès 1918, et sa Constitution adoptée le 31 juillet 1919 et promulguée le 11 août suivant. Weimar, la ville où l’Assemblée nationale constituante rédigea la constitution, donna a posteriori son nom à la période historique dans son ensemble. L'État allemand continua durant cette période de porter le nom officiel de Reich allemand, comme sous l'Empire allemand. Il s'agissait d'une démocratie parlementaire dirigée par le président du Reich , et gouvernée par le chancelier du Reich, élu par et responsable devant le Reichstag . Elle fut marquée par de nombreuses tensions et des conflits internes. Suite à la nomination d' Adolf Hitler comme chancelier en 1933, la politique autoritaire mise en place, la confiscation progressive du pouvoir politique au profit du NSDAP et la modification des structures politiques entraînent la fin de facto de la République de Weimar et l'avènement du Troisième Reich. Le régime de Weimar ne fut abrogé officiellement qu'à l'issue de la Seconde Guerre mondiale en 1945, mais la période hitlérienne l'a vidé de toute substance. Weserübung (opération) : Nom de code allemand désignant l'attaque par l'Allemagne nazie du Danemark et de la Norvège durant la Seconde Guerre mondiale, marquant le début de la campagne de Norvège. Weserübung signifie « exercice sur la Weser » au sens propre ou, dans le domaine militaire, « opération Weser ». La Weser est une rivière allemande. Wilfred (opération) : Nom de code britannique du mouillage de mines dans les eaux territoriales norvégiennes en particulier devant Narvik le 8 avril 1940 dans le but de forcer les navires marchands allemands à emprunter les eaux internationales et de pouvoir les intercepter. Wilhelmstrasse : Office des affaires étrangères allemand du nom de la rue de Berlin où se trouvait cet office jusqu'en 1945. X Y Yiddish : Langue traditionnelle des juifs de l’Europe de l’Est qui a failli disparaître en raison de l’extermination des juifs d’Europe par les nazis. Cette langue est un mélange d’allemand, d’hébreu mais aussi de polonais et de russe. Z Zone occupée : moitié nord de la France occupée par les Allemands suite à l’armistice du 22 juin 1940. Zone non occupée : moitié sud de la France sous l’autorité du gouvernement français commandé par le maréchal Pétain , installé à Vichy, du 22 juin 1940 (armistice) au 11 novembre 1942, date d’invasion de cette zone par l’armée allemande. Son appellation officielle était « zone libre » mais le terme « non occupée » lui correspond mieux, du fait de l’absence totale de liberté qui y règne. Zyklon B : gaz utilisé par les nazis pour exterminer les juifs dans les chambres à gaz.
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